Un des Loulous a reçu pour son anniversaire, la caserne de pompiers Lego. Il effectue des départs d'engins, des déploiements de grande échelle, des "Alarmes au feu", des enroulements de tuyaux sur les dévidoirs, tout celà dans une position assez inconfortable, couché par terre.
Sa maman m'a demandé si " dans le bazar du grenier, il n'y aurait pas une petite table ? ".
J'avais acheté, il y a très longtemps pour quelques euros (cinq je crois) une table d'école primaire en piteux état. Le bois du plateau était bien abimé et elle avait perdu son tiroir.
En de nombreux endroits, le contreplaqué se dédouble en strates. Je trouve même sur un bord, un manque de matière. La question se pose alors de savoir si je garde le dessus de la table ou si je le remplace. Un plateau neuf aurait un aspect... neuf. Je perdrais aussi la jolie encoche, place du porte plume d'autrefois.
Et surtout, je n'aurais plus été dans la "Totale Récup" qui m'habite en ce moment !
Avant de décider quoi que ce soit, il fallait voir comment se comportait le bois une fois recollé.
La petite chose s'est vue alors hérissée de serre-joints, après un dépôt généreux de colle à bois au pinceau entre les parties décollées.
Pour combler la partie manquante, j'ai fait quelque chose que je ne pense pas très professionnel, n'étant pas menuisier (doit-on dire "menuisière" d'après le nouveau rapport de l'Académie Française ?)
J'ai inclus le bois le plus fin que j'avais sous la main...un bout de cagette que j'ai noyé dans la colle à bois avant de mettre sous pression avec les serre-joints. La colle à bois doit sécher très longtemps ( je laisse les serre-joints 48 h ainsi).
J'ai ensuite, avec un petit disque fixé sur mon Dremel, arrondi "le morceau de cagette" en suivant la courbe de l'angle de la table.
Les serre-joints enlevés, j'ai poncé le dessus de la table à la
ponceuse, puis avec des papiers de verre aux grains décroissants.
Ce
fut alors une très bonne surprise !
Les taches grises se sont d'abord atténuées
puis sont parties totalement. Seules persistent quelques taches d'encre verte, qui ne me gênent pas du tout.
Au contraire, plutôt qu'une uniformité, ces quelques traces d'usage sur le plateau de bois confèrent, à cette table d'écolier tout son charme.
Le bois a été vernis d'une couche de Vernis Ciré Satin incolore de chez V33. Puis j'ai poncé très légèrement et rapidement avec un papier de verre ultra fin pour enlever toutes aspérités. Je passe ensuite la deuxième couche de vernis.
Le rouge est la couleur préférée du petit bonhomme !
Cela tombait bien, je ne comptais pas repeindre les pieds. Les quelques accrocs à la peinture contribuent aussi à inscrire cette petite chose dans une histoire...
Pour l'instant, la table n'est pas encore livrée dans la chambre du petit Loulou, elle n'a pas encore rejoint la caserne de pompiers (rouge bien sûr !). Seul un véhicule tourne en rond, désespérément, ne sachant où se garer !
Promis, je poste une photo dès que la voiture aura trouvé sa caserne !
lundi 25 mars 2019
mardi 5 mars 2019
La mésange bleue.
Je tenais à vous faire partager un tout petit moment de vie, si petit mais qui nous a beaucoup touchés, ne pas garder pour nous cet instant rare et émouvant.
Un dimanche après midi d'hiver glacial, un bruit sec comme une sourde déflagration... mais je sais avant de l'avoir vue de quoi il retourne. Ce n'est pas la première fois qu'un oiseau entre en collision avec une de nos baies vitrées. C'est une petite mésange bleue.
N'allez pas croire que mes vitres sont d'une transparence parfaite, non, non ! Ce sont ces petits volatiles qui ont parfois la tête un peu ailleurs...
Cette histoire se résume en deux photos, qui parlent si bien.
Dans la main de Mr LPV, la mésange bleue est totalement KO.
L’œil mi-clos, le bec entrouvert qui cherche de l'air, les ailes tombantes, elle n'a pas la force de se dresser sur ses pattes. Les doigts de ces dernières ne sont qu'une seule et même douloureuse contracture. Même ses plumes colorées semblent pendre, tomber, et avoir perdu leur bel éclat.
Après les soins délicats donnés par la main qui la soutient, notre demoiselle reprend peu à peu de la
vigueur.
La chaleur de cette main en forme de coupelle, une goutte d'eau pas trop froide sur le bec, des paroles douces et réconfortantes et voici qu'elle revient du côté de la vie.
L’œil est rond et vif, le bec est fermé, l'aile a repris sa place, son plumage semble même avoir retrouvé volume et énergie.
Elle se tient bien campée sur ses deux pattes, les doigts de ces dernières sont individualisés et agiles pour enserrer l'index qui la soutient.
Index sur lequel elle n'est d'ailleurs pas restée très longtemps...." Mais qu'est-ce que je fais donc ici, si proche d'un Humain? "
Est-ce parce que cette petite mésange était l'incarnation même de la fragilité et de la souffrance, la conclusion de son aventure nous a vraiment mis tous les deux en JOIE !
Lors de l'écriture de cet article, passer d'une photo à l'autre, la sentir renaître, la voir retrouver le joli port de sa petite tête délicate, nous fait encore à tous les deux beaucoup de bien.
J'espère qu'il en sera de même pour vous !
Un dimanche après midi d'hiver glacial, un bruit sec comme une sourde déflagration... mais je sais avant de l'avoir vue de quoi il retourne. Ce n'est pas la première fois qu'un oiseau entre en collision avec une de nos baies vitrées. C'est une petite mésange bleue.
N'allez pas croire que mes vitres sont d'une transparence parfaite, non, non ! Ce sont ces petits volatiles qui ont parfois la tête un peu ailleurs...
Cette histoire se résume en deux photos, qui parlent si bien.
Dans la main de Mr LPV, la mésange bleue est totalement KO.
L’œil mi-clos, le bec entrouvert qui cherche de l'air, les ailes tombantes, elle n'a pas la force de se dresser sur ses pattes. Les doigts de ces dernières ne sont qu'une seule et même douloureuse contracture. Même ses plumes colorées semblent pendre, tomber, et avoir perdu leur bel éclat.
La chaleur de cette main en forme de coupelle, une goutte d'eau pas trop froide sur le bec, des paroles douces et réconfortantes et voici qu'elle revient du côté de la vie.
L’œil est rond et vif, le bec est fermé, l'aile a repris sa place, son plumage semble même avoir retrouvé volume et énergie.
Elle se tient bien campée sur ses deux pattes, les doigts de ces dernières sont individualisés et agiles pour enserrer l'index qui la soutient.
Index sur lequel elle n'est d'ailleurs pas restée très longtemps...." Mais qu'est-ce que je fais donc ici, si proche d'un Humain? "
Est-ce parce que cette petite mésange était l'incarnation même de la fragilité et de la souffrance, la conclusion de son aventure nous a vraiment mis tous les deux en JOIE !
Lors de l'écriture de cet article, passer d'une photo à l'autre, la sentir renaître, la voir retrouver le joli port de sa petite tête délicate, nous fait encore à tous les deux beaucoup de bien.
J'espère qu'il en sera de même pour vous !
Inscription à :
Articles (Atom)