La plus modeste feuille,
cachée dans les branchages,
devient avec le givre,
une reine couverte de brillants.
Que 2024 soit pour vous lumineuse et scintillante !
trouvailles, bricoles, création, partage
La plus modeste feuille,
cachée dans les branchages,
devient avec le givre,
une reine couverte de brillants.
Que 2024 soit pour vous lumineuse et scintillante !
Bien en retard dans la préparation de Noël, je tenais à vous présenter le Tipi réalisé pour notre deuxième famille de Loulous. Je ne dirais pas qu'il peut être un cadeau de derniere minute, mais Noël n'est que dans une semaine, et avec ce délai, franchement nous sommes larges !
Vous trouverez toutes les explications détaillées (tuto complet) dans un article lointain, cliquez ICI, qui date de 2015. Ce dernier a le même profil que le précédent, mais le tissu de la partie inférieure est différent et vous allez découvrir une amélioration technique.
Une petite broderie rapide est cousue à la machine sur la pièce de tissu qui permet de solidifier la zone soumise aux nombreux passages de l'enfant. A cet âge, l'important est de rentrer puis de ressortir de chez soi, et aussi d'inviter le maximum de copains et cousins dans ce petit mètre carré ! Il était donc important de rajouter cette petite pièce de toile qui cache la couture renforcée.
Les Tipis du commerce sont assez chers, souvent moins solides
aussi l'option du "Fait Maison" coche ici toutes les cases (choix des
tissus, des dimensions, ajout de la fausse fourrure...)
Les cabanes, tipis, maisonnettes feront toujours briller les yeux des enfants. C'est un lieu à soi, un refuge, séparé du monde des adultes par une paroi fine, dans notre cas une simple toile. Le Petit, lorsqu'il aura refermé son abri sur lui n'aura plus de contact visuel avec l'extérieur mais gardera une connexion aux bruits de la maison tellement rassurante.
Mon petit indien vous souhaite pour Noël douceur et paix !
"Grain de Sail"... la Petite Verrière aurait-elle fait une faute d'orthographe ? Non, mais le sujet risque d'étonner. Habituellement dans ce blog, nous dissertons plutôt bricolage, lecture, utilisation du fil de fer en déco...etc...etc..
Dans la classification et le libellé des articles, il existe une rubrique "Notre planète" à laquelle je tiens beaucoup. Alors me direz-vous, le chocolat ?
Et oui, le chocolat. Pas très bon élève pour le bilan carbone, les fèves de cacao ne se trouvant pas à moins de 100 kms de chez nous. Le chocolat ne fait pas partie de la gamme de produits plébiscités par le locavore. Mais ces carreaux fondant sur notre langue sont tellement réconfortants pour nos papilles et notre âme, qu'il serait difficile de s'en priver ! Aussi je vous propose de bien regarder ces tablettes et je vous emporte avec moi dans une aventure assez exceptionnelle.
Un long reportage a été consacré à cette merveilleuse idée et à sa concrétisation. Il était précisé que le jour et l'heure d'arrivée du voilier était toujours incertains mais qu'il était toujours accueilli avec grand enthousiasme au port. La cargaison de vin étant particulièrement fragile, tout était fait pour qu'il n'y ait aucune bouteille cassée !
J'écris cet article (qui n'est pas une collaboration commerciale) uniquement dans le but de vous faire partager mon émerveillement pour ces aventuriers. Les belles idées de "bilan carbone ultra-faible", "nourriture décarbonée" ne sont pas pour eux de vains mots.
L'entreprise emploie et fait vivre de nombreux salariés dont certains en situation de handicap. Démarche louable dans notre monde actuel.
J'entends déjà vos questions.
"Oui, mais ces tablettes doivent être chères !" Et bien, non. Pas plus et parfois moins que celles vendues dans le magasin bio où je me fournis habituellement. Et l'entreprise "Grain de Sail" tourne bien, elle est rentable.
"Et ce chocolat, est-il bon ?" Délicieux, je peux vous l'affirmer, et je m'y connais en chocolat !
Son seul défaut serait peut-être sa rareté. Bien présent en Bretagne et sur la côte ouest, dans les grandes enseignes, je n'en ai trouvé qu'une fois chez nous, plus à l'Est.
Pourquoi les autres marques ne font pas de même !
En ce moment, les belles idées, vertueuses pour la planète et pour les hommes sont une joie dont nous n'allions pas nous priver. Je vous laisse ...et retourne à ma dégustation !
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Lorsque vous recevez le matin une invitation pour passer l’après midi chez une amie, que cette amie garde sa petite fille de 8 ans et que vous avez envie de gâter cette dernière, alors vous plongez dans vos réserves, et en très peu de temps vous confectionnez ce petit kit de jeu.
Un carnet rose et son crayon doré de ma réserve (c'est une petite fille qui aime ces couleurs), 6 dés que j'avais déjà, du tissu (rose) que j'avais aussi en stock avec son ruban assorti.
Le petit sac fut très vite cousu. J'ai tout de même pris le temps de faire des coutures anglaises pour de meilleures finitions de l'intérieur.
La règle du jeu a été notée sur la couverture du petit carnet, dont les pages permettent de totaliser le score.
Je vous écris en lien la règle de ce jeu tout simple mais assez addictif (Clic)
Elle peut vous paraitre un peu nébuleuse mais essayez, c'est passionnant. Au bout de quelques parties, vous serez parfaitement à l'aise. Ce jeu se joue à plusieurs. 2 minimum, mais c'est plus intéressant à partir de 3 joueurs. Il développe aussi la vivacité d'esprit...pour le calcul mental. Un enfant de 7, 8 ans accompagné, peut parfaitement jouer. Très pratique dans son petit sac, il ne tient pas de place et peut s'emmener partout.
J'ai beaucoup aimé réaliser de A à Z ce petit cadeau et avec extrêmement peu de fournitures.
Petite Philomène a été ravie. Voyant ses yeux briller, je lui ai dit " Tu sais, ce n'est pas grand chose ". Et elle m'a répondu : " Oh si, c'est un très beau cadeau !".
Comme quoi, quelques parties endiablées, des rires, du rose, un crayon doré suffisent à combler une petite fille !
Ce petit bricolage (petit oui, car même si la chose est grande, le temps de réalisation n'est pas proportionnel à la taille), porte plusieurs noms: banquette, lit d'appoint, Daybed... Ses multiples dénominations signent ses multiples fonctions.
. Ici nous l'utilisons en lit d'appoint pour nos petits (de 2 à 6 ans, cela dépend bien sûr du gabarit du Loulou). A cet âge, ils ne sont plus dans le lit à barreau et le lit en 90cm de large nous semble trop encombrant dans la chambre.
. Il est aussi idéal en banquette pour les histoires du soir. La brochette de cousins s'y retrouve. C'est pour cela, comme vous allez le voir plus bas, que "l'objet" a été renforcé.
. Utilisé en Daybed lorsqu'il est placé dans la pièce de vie, les enfants aiment s'y allonger, plongés dans une bande dessinée.
Le point de départ est un sommier aux dimensions de 70 cm de large et 140 cm de long. Attendu qu'il y a souvent trois Loulous assis, qui lisent sur ce petit lit, l'Homme de la maison a vissé non pas quatre, mais six pieds (de 15 cm de haut) dans l'armature en bois du sommier. Je ne sais pourquoi certains pieds ressortent foncés sur la photo ? Partie plus à l'ombre ? Ils sont tous clairs comme les pieds de gauche.
Pour la partie couture, je souhaitais un tissu de coton au ton doux. Ne trouvant pas dans les magasins le tissu " tilleul " que j'avais en tête, je me suis ravitaillée chez le suédois. J'ai acheté une housse de couette pour un lit en 90 cm de large (bien sûr vendue avec sa taie d'oreiller que j'ai rangée pour un autre usage). Avec la housse de couette seule, j'ai réalisé ce petit édredon et deux petites taies pour l'oreiller ci dessous.
Ce dernier a été taillé dans un oreiller pour lit adulte de ma réserve.
Agrémenté, pour la fermeture de sa housse, d'un grand bouton de nacre, de ma réserve aussi.
Le rembourrage de l'édredon est réalisé avec deux couches de ouate synthétique.
Ceci est un petit édredon, non déhoussable et qui passe tel quel dans la machine à laver. Aussi fallait-il bien maintenir la ouate avec le tissu de coton. A intervalles réguliers, des points à la machine sur 1 cm fixent les tissus ensemble et donnent cette impression de matelassage.
Pour cacher ces points, des nouettes en fil à broder Dmc couleur lin ont été réalisées à la main. Pour plus de solidité, elles prennent l'ensemble des couches (les deux de coton tilleul et les deux de ouate), un double nœud maintient le tout, et les fils sont coupés à deux cm de hauteur et ébouriffés.
L'inspiration m'est venue en partie grâce au livre de Sarah Despoisse.
Nos futurs mariés étant de grands aventuriers, ils tenaient à ce que nous les suivions, le temps du repas, dans les lieux chers à leur cœur. Pour cela, ils avaient besoin de poteaux indicateurs, un sur chaque table.
Une grande carte du monde, sur un chevalet à l'entrée de la salle, permettait aux invités de trouver ainsi leur place (pas de photo, les mères des mariés étant, c'est bien connu, toujours un peu débordées lors de ce genre d'événement...).
Pour cette réalisation, très peu de dépenses (si ce n'est un peu de temps) car tout le matériel était issu du recyclage. Des planchettes récupérées sur des cagettes, un fond de pot de peinture acrylique brique, quelques tasseaux de bois pour les tiges et les socles, et un petit pot de peinture d'essai de teinte crème V33.
Les planchettes ont été découpées, poncées au papier de verre, puis peintes avec deux couches de peinture brique.
Lorsque cette dernière fut sèche, la phase pochoir a pu débuter. C'est surement la partie la plus délicate, mais en respectant bien la méthode, le résultat est toujours assez satisfaisant (peu de peinture sur le pinceau, une bonne tenue du pochoir, un tapotage vertical, et une horizontalité bien respectée pour la pose à égale distance des lettres les unes après les autres).
Puis les planchettes ont été collées sur les tasseaux de bois formant tige et pied. Un tasseau, sans son panneau encore posé, a voulu cabotiner sur la photo.
Petit essai à la maison pour voir si l'ensemble, panneau et menu (voir l'article précédant) est cohérent.
Et le jour J, sous les feux de la rampe !
Ouf, aucune perte d'invité naviguant entre La Havane et Angkor, Santorin ou Cuzco n'a été à déplorer.
Preuve s'il en fallait une, que les petits poteaux indicateurs ont bien joué leur rôle !
Lorsque notre fiston baroudeur et sa charmante fiancée, tout aussi baroudeuse que lui, décidèrent de se marier, les menus se devaient d'être sur le thème du voyage. Je me suis proposée de les réaliser, et devant le nombre, un tampon s'imposait.
Mais "Maman" n'avait pas gravé depuis bien longtemps et avait oublié le principe fondamental qui régit la gravure sur gomme : l'effet miroir !
Les étapes furent consciencieusement respectées: dessin sur le papier calque, report sur la gomme, gravage méticuleux et appliqué avec différentes gouges, tamponnage de l'encre noire sur la gomme, application délicate sur une feuille blanche pour le premier essai (permettant les retouches), et on soulève le tampon....
Par une dérive des continents toute personnelle, l'Afrique s'était glissée à l'Ouest de l'Amérique du sud ! Je ne me connaissais pas ce super pouvoir.
A ce stade de l'opération, de petites retouches n'étaient plus d'actualité. Il fallait re-graver totalement une nouvelle gomme, ce que je me suis empressée de faire.
Voici ci-dessus la nouvelle gravure, avec l'effet miroir respecté pour qu'une fois tamponnée, l'Afrique reprenne sa place perdue à l'Est de l'Amérique du sud.
...suite où cette fois je n'ai pas fait trop de bêtises contrairement à ce premier épisode, et où les jeunes mariés vont nous entrainer aux quatre coins du globe....